La tradition orientale considère la respiration comme le cheval dont l’esprit est le cavalier. C’est une métaphore qui nous aide à comprendre le rôle de la respiration et du souffle vital qu’elle véhicule. Ce souffle vital, nommé prâna par les hindous, est l’essence subtile de l’Esprit, ou autrement dit, la manifestation de la lumière spirituelle dans les dimensions psychique et physique, qui constituent l’âme vivante.

En ce jour du 20 mars 2015, une éclipse partielle du soleil s’est produite. En vertu de la loi de l’analogie, ce qui se manifeste dans le monde peut être pris comme symbole de ce qui se passe dans l’« univers » intérieur de l’être humain. Selon ce principe, le soleil peut être pris comme symbole de l’esprit, la terre comme symbole du corps et des phénomènes qui s’y manifestent, et la lune comme symbole de l’ego, qui s’interpose entre l’esprit et le corps, en déviant l’attention hors du vivant.

L’être humain dispose d’un fabuleux pouvoir de guérison contenu en lui. Il s’agit de l’énergie vitale, et les sages du temps jadis en connaissaient parfaitement la puissance curative. La médecine antique d’Hippocrate avait pour mission de favoriser la circulation de cette force vitale, par la neutralisation de toutes les formes de nuisance qui pouvaient l’entraver.

Nous entretenons tous un rapport particulier et souvent très émotionnel, viscéral, avec la nourriture. Peut-être est-ce parce qu’elle nous rappelle, inconsciemment, le lien que nous avions avec notre mère, dans son ventre, puis durant la période d’allaitement et les premières années de la vie lorsque nous n’étions pas encore capables de nous nourrir par nos propres moyens, et que notre survie dépendait par conséquent de cette nourriture providentielle que l’on voulait bien nous offrir.

La maladie est la manifestation d’un déséquilibre entre les polarités complémentaires que sont le yin et le yang, le passif et l’actif, le féminin et le masculin, le froid et le chaud, la terre et le ciel, le magnétique et l’électrique, etc. Ce déséquilibre se manifeste notamment par un blocage de l’énergie vitale, que les orientaux appellent Qi ou Chi. Cette force vitale, lorsqu’elle peut circuler librement à l’intérieur du corps, y établit les conditions de pleine santé.

Dès que quelque chose ne va pas comme nous le voulons, nous avons tendance à réagir selon certains schémas de fonctionnement habituels, qui nous « sortent » littéralement de soi-même, c’est-à-dire de ce qui est vivant à l’intérieur de soi. Nous sommes projetés dans une dimension mentale quasi-hypnotique qui nous maintient éloignés de ce que nous éprouvons dans notre corps. Nous analysons, nous évaluons, nous jugeons, et pendant ce temps, notre vibration intérieure passe inaperçue, mais son pouvoir créateur sera par contre bien actif.

Le but de cette réflexion libre sur le thème de l'ego est d'en donner une définition la plus claire et la plus cohérente possible (sachant qu'il n'est pas possible de tout dire non plus dans une telle vidéo, déjà très longue), afin que tout un chacun puisse reconnaître son fonctionnement, non seulement en soi-même, mais également au travers de ce qui se passe dans le monde, tant au niveau des relations humaines que des événements géopolitiques.

La vision toute personnelle du Christ transmise dans cette vidéo aurait assurément été qualifiée d’hérétique il y a quelques siècles seulement. Heureusement, les mentalités ont évolué et il est aujourd’hui possible de partager ses croyances sans finir sur un bûcher. Néanmoins, même s’il est désormais moins risqué d’afficher publiquement ses opinions en ce qui concerne la spiritualité, cela reste un sujet sensible pour certaines personnes, parce qu’il touche à leur identité et qu’il est intimement lié à leurs croyances et à leur foi en Dieu.