La vision toute personnelle du Christ transmise dans cette vidéo aurait assurément été qualifiée d’hérétique il y a quelques siècles seulement. Heureusement, les mentalités ont évolué et il est aujourd’hui possible de partager ses croyances sans finir sur un bûcher. Néanmoins, même s’il est désormais moins risqué d’afficher publiquement ses opinions en ce qui concerne la spiritualité, cela reste un sujet sensible pour certaines personnes, parce qu’il touche à leur identité et qu’il est intimement lié à leurs croyances et à leur foi en Dieu.

Depuis la publication de cette vidéo, le 15 décembre 2014, nous recevons des messages dont le contenu a clairement pour but de nous faire comprendre que nous sommes dans l'erreur. Les deux messages les plus virulents sont venus d'une personne pratiquant la religion catholique « traditionnelle » qui nous a reproché, avec condescendance, nos propos selon elle blasphématoires, et d'un musulman partageant la croyance que le prophète Mohamed est la seule et unique référence à suivre. Le plus étrange est que ces deux personnes, si elles se rejoignent dans leur dédain et leur mépris à notre égard, s'opposent par contre l'une à l'autre dans leurs croyances. Il nous est apparu très clairement que tant l'une que l'autre ont perçu le contenu de cette vidéo au travers du filtre de leurs croyances, et qu'elles n'ont dès lors pas pu (ni même voulu) chercher à nous comprendre vraiment. Il est problable que l'une et l'autre ne soient même pas allées jusqu'au terme de cette vidéo, se « braquant » à la première idée contraire à leur idéologie, et élaborant toute leur critique à partir de cette idée et des préjugés, extrapolations et syllogismes qu'elle aura suscités en elles. Du moins, c'est l'impression que nous avons eue en lisant leur diatribe. En tous cas, elles n'ont pas tenu compte du fait que nous avons bien précisé que nous n'affirmions pas détenir une quelconque vérité et que nous ne faisions que partager une vision toute personnelle du Christ. Sans doute ont-elles vu en nous une menace pour leur identité, construite sur la base des croyances qu'elles se doivent de défendre et de justifier bec et ongles en cherchant à nous faire comprendre que c'est nous qui sommes forcément dans l'erreur.

Imaginer que notre vision puisse être davantage proche de la vérité que la leur est tout bonnement inconcevable pour cette partie d'elles qui fonde son sentiment de soi sur ses croyances, qui pourrait être « égratigné » si ces dernières devaient être remises en question. A partir de cet état d'esprit, il est logique qu'elles préfèrent donner tort à l'autre plutôt que risquer de faire face au sentiment dégradant et culpabilisant d'être dans l'erreur. Donner tort à l'autre est une façon de se donner raison, ce qui apporte une satisfaction à l'ego, qui se croit ainsi meilleur, plus évolué, et donc davantage digne d'être aimé que cet autre qu'il s'évertue à critiquer pour se sentir ainsi davantage valeureux.

Nous comprenons que le fait de témoigner comme nous le faisons de notre relation avec le Christ puisse exposer à l’indignation et à l’hostilité. Aux fervents pratiquants, nous ne pouvons toutefois nous empêcher de faire remarquer que le Christ, en lequel ils placent toute leur foi, a été discrédité, ostracisé et même mis à mort à cause du fanatisme et de l'esprit d'exclusion des dignitaires religieux de l'époque, en lequel ils voyaient une menace pour leur identité et l'autorité dominante qu'ils représentaient. C'est précisément cet esprit dogmatique que le Christ dénonçait, et qu'il dénoncerait sans doute encore aujourd'hui aussi avec la même verve, chez ceux qui prétendent le suivre et se croient justes et vertueux pour cette seule et unique raison.

Ce n'est pas aux croyances d'une personne qu'on peut estimer sa grandeur d'âme, mais à l'amour qu'elle rayonne par ses actes... Quelles que soient nos croyances, nous ne devons jamais perdre de vue que la connaissance ne doit jamais être dissociée de la volonté d'aimer. Dans un monde idéal, tout un chacun devrait pouvoir être libre de croire en ce qu’il veut, dans le respect et la tolérance à l’égard des croyances des autres.

Il ne faut jamais blâmer la croyance des autres, c'est ainsi qu'on ne fait de tort à personne. Il y a même des circonstances où l'on doit honorer en autrui la croyance qu'on ne partage pas. »

Bouddha

Ce témoignage n’a pas pour but de convaincre qui que ce soit, mais simplement de partager ouvertement une relation personnelle et vivante avec le Christ, telle qu’elle peut exister dans le cœur d’autres croyants aux quatre coins de la planète. Si nous avons à coeur de partager le regard que nous portons sur le Christ, c'est parce qu'il nous aide à avancer dans notre quête spirituelle, et que nous estimons, à ce titre, qu'il peut être digne d'intérêt pour d'autres personnes en recherche spirituelle.

Nous sommes bien conscients que ce qui est valable pour une personne ne le sera pas forcément pour une autre, et que les chemins qui mènent à la réalisation de la Vérité absolue qui est Dieu, sont multiples. Notre intention n’est pas de nous donner raison en donnant tort à tous ceux qui penseraient différemment, et encore moins de prétendre détenir une quelconque vérité au sujet du Christ. L’important n’est pas que nos croyances soient identiques, mais qu’elles donnent du sens à notre vie et nous permettent de vivre fraternellement les uns avec les autres, dans l’amour, le respect, la tolérance, la paix, et l’abondance.

Quiconque a le droit de ne pas être d'accord avec ce que nous présentons dans cette vidéo ou sur ce site. L'important est de savoir si nos croyances nous aident à avancer, à nous épanouir, à être en santé, heureux, à rayonner l'amour autour de soi...! Si ce n'est pas le cas, peut-être serait-il judicieux d'avoir le courage et l'humilité d'abandonner les croyances qui nous limitent, quand bien même seraient-elles transmises par une autorité, et partagées par la majorité.

Une erreur ne devient pas vérité parce que tout le monde y croit, pas plus qu'une vérité ne peut devenir erreur lorsque personne n'y adhère. »

Gandhi

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