Anne-Lise

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Anne-Lise, je suis née en janvier 1985 dans le canton du Jura en Suisse.

Enfant, je me posais beaucoup de questions sur le sens de la vie. J’étais très introvertie. Mes parents avaient leurs problèmes, leurs faiblesses, certes, mais pas plus que « monsieur et madame tout le monde » et matériellement, j’avais tout ce dont j’avais besoin. D’autres enfants autour de moi réussissaient à vivre « bien » ou « dans la norme » avec le même genre de vie. Mon frère, de 11 ans de plus que moi, était un bon vivant et ouvert, il semblait être dans le monde comme un poisson dans l’eau, alors que moi j’étais bloquée émotionnellement et paralysée par la peur pour tout ce qui était à faire au quotidien dès qu’il s’agissait d’aller à l’encontre d’autres personnes. Parce que j’avais l’habitude de passer des heures à observer les autres comme mes propres réactions, j’ai assez vite développé une capacité de distanciation et d’analyse pour comprendre le comportement de l’espèce humaine.

En grandissant, j’ai essayé de m’adapter à une certaine « norme », plus pour qu’on m’aime et pour me faire une place que pour mon propre bonheur car de par mes blessures, j’avais aussi peur d’être « exclue », mais je n’arrivais pas à rentrer dans un moule ni à avoir d’opinion tranchée sur les choses, un peu comme si j’évoluais en parallèle à ce monde, dans lequel je n’ai jamais vraiment eu l’impression d’entrer. Malgré cela, une partie de moi était toujours dans le ciment, tant j’avais un blocage social important, qui se traduisait par des réactions incontrôlées, des angoisses, des fuites, des contradictions et un profond mal-être.

J’avais choisi, « parce qu’il le fallait », une voie professionnelle avec laquelle j’avais quelques affinités, mais pas suffisamment pour m’y sentir bien. J’étais employée dans une usine de microtechnique mais j’étais de plus en plus fatiguée, de plus en plus mal et tout allait bien trop vite pour moi. J’ai alors entrepris un certain nombre de traitements, qui m’ont tous aidé un peu, grâce essentiellement à l’énergie des personnes qui faisaient le soin plus que des soins eux-mêmes, mais cela n’était pas suffisant, j’étais toujours engluée dans une profonde tristesse.

 

Qu’est-ce qui vous a amené au travail alchimique du cœur ?

aucoeurduvivant ile arbre coeur elan sarroJe n’ai jamais eu beaucoup de livres, alors j’ai fait essentiellement des recherches sur internet concernant mon mal-être. Bien que des tas de textes m’aient parlé, aucun ne m’a vraiment « frappé au coeur », jusqu’à ce que la vie me fasse connaître les livres basés sur les conférences d’Omraam Mickhaël Aïvanhov. Il m’est important de préciser que je ne cherchais rien à ce moment-là. J’imagine que c’est davantage l’énergie de ce maître et ce qu’il a réalisé lui-même qui a résonné en moi plus que les phrases elles-mêmes, mais ce fut révélateur, comme si une partie de ma conscience s’était ouverte davantage sur des évidences. Remontée à bloc par ma nouvelle conscience, j’ai beaucoup écrit sur un blog pendant des années. Inconsciemment, c’était davantage pour évacuer mais surtout pour élever la piètre image que j’avais de moi-même et à nouveau pour me faire une nouvelle place. J’étais désormais quelqu’un d’important : moi, je savais :-) ! Et j’ai continué à me disperser dans toujours plus d’informations, alors que je n’en avais plus vraiment besoin.

Puis, j’ai rencontré Elan Sarro et sa philosophie en allant faire une méditation guidée qu’une amie m’avait proposée, car intérieurement, j’étais toujours très mal à cette époque. Je ne le connaissais pas malgré mes recherches passées sur internet, pourtant on n’habitait pas loin. On est devenu ami, on a discuté, il m’a fait voir des choses de moi-même que « mon petit moi » n’a guère apprécié à ce moment-là, mais à travers lui, j’ai bien dû en venir à l’évidence que j’avais juste contourné le travail à faire en utilisant cette « compréhension éclairée » pour me sentir valorisée voire supérieure aux autres, ce qui m’évitait encore de contacter mes blessures et toute sensation désagréable en moi-même. J’ai pris conscience que dans le fond je n’étais pas plus en paix ni plus libérée qu’avant, en fait, pire, j’étais même plus éloignée de moi qu’auparavant en ayant trouvé une échappatoire temporaire, celle de prendre « un rôle spirituel » comme ma nouvelle identité valorisante, tout en délaissant le vivant en moi. De cette réalisation, j’ai fermé mon blog, non sans peine, et cessé d’écrire pour revenir à mon « petit moi » en souffrance.

Quelques années plus tard - après avoir décidé de devenir indépendante pour tenter de vivre de mes passions, j’ai rencontré quelqu’un avec qui j’ai vécu une forte dépendance affective et qui me rejetait. Cette relation fut grandement bénie pour moi, c’est même le plus beau cadeau que la vie m’ait faite, car j’ai vu remonter à la surface mes faiblesses, mes blessures, en clair, tout mon égoïsme. C’était essentiel pour pouvoir mettre en lumière ce qu’il y avait dans mon inconscient. J’ai compris que c’était une occasion unique de faire un travail de maîtrise et de contacter mes blessures consciemment. Je savais que si je fuyais encore, je ne changerais ni mes énergies, ni ma vie, tandis qu’en me confrontant consciemment à mes ombres, j’avais une possibilité de transformer mon cœur et le cours de ma vie. « Mon petit moi » n’a pas aimé,... il est devenu agité, s’est révolté, a rejeté sur l’autre, puis a rejeté sur moi, m’a donné toutes les raisons de fuir, il est même devenu pervers, je l’ai vu se manifester sous des aspects que je ne connaissais pas encore de lui, et quand on lui tient tête bienveillamment, on plonge forcément dans la souffrance qu’il cherche à éviter... mais c’est salutaire ! Une fois le nuage passé, on renaît et le lac redevient calme de lui-même, on y a gagné en lumière, on s’est enrichi. C’est à cette époque que j’ai vraiment commencé à faire un travail de maîtrise de mes stratégies d’évitement et d’abandon à la souffrance et à en réaliser l’importance. Déjà, au fil du temps, cette tristesse qui m’accompagnait depuis toujours s’est dissipée jusqu’à me lâcher complètement. Cette pratique nous permet d’incarner progressivement notre partie divine (Moi supérieur) dans notre cœur (et dans notre corps).
C’est ce que j’estime être notre mission la plus importante : on sauve le monde de notre égoïsme et une partie de chacun est éclairé. Finalement, j’ai réalisé ma place dans le travail alchimique.

On peut dire que j’en suis arrivée au travail alchimique du cœur grâce à un tout. S’il avait manqué une seule personne dans mon histoire, la vie n’aurait pas pu m’amener à réaliser la voie à suivre, et c’est ce que je trouve magique dans la vie qui est mon plus grand maître, c’est qu’elle nous amène ce qu’il faut, quand il le faut, parfois avant même qu’on sache qu’il nous le faut et sans qu’on le cherche.

 

De quelle tradition vous revendiquez-vous ?

J’aime Jésus, j’aime Siddhartha Gautama, ainsi que tous les grands êtres de toutes religions confondues, dont les mots m’ont touchée de par la force d’amour et la profonde sagesse qu’ils incarnent, mais je ne me sens d’aucune tradition particulière, même si je suis née chrétienne.

Passer par des croyances pour voir là où est l’amour ou pour être sauvé n’a aucun sens pour moi. La foi n’est pas une croyance dans ma perception, elle est comme une étoile qui rayonne dans le cœur grâce à laquelle on se souvient − sans image et sans parole − de notre Créateur aimant, à tous. Qu’on le nomme Dieu, la lumière, l’univers, l’amour, qu’on soit de n’importe quelle religion n’a pas d’importance, ce que je considère comme important, ce sont les vertus qui émanent de cette foi ou le travail sur soi qu’on fait par amour pour Lui, pour que ces mêmes vertus émanent de nous, même s’il n’y a pas de résultat tout de suite.

aucoeurduvivant prayer grotteSi je devais « me placer » dans une religion, j’en inventerais une comme la « religion du soleil », parce qu’il est unique et pour tous, et qu’on ne peut pas en douter puisqu’on le voit, et également parce qu’il est « l’état d’être » que j’aimerais atteindre. Il n’est pas trop proche pour ne pas nous étouffer, ni trop éloigné pour ne pas nous refroidir, il est dans le juste milieu. Il donne à tous, son amour, sa lumière, sans condition ni distinction, sans attente de retour, de manière désintéressée. Il n’a pas besoin de nous, il s’auto-suffit, car il n’est pas aimé quand il n’est pas visible et reçoit peu de gratitude quand il l’est, pourtant, jamais il ne nous quitte ou ne s’éteint. Il émane la chaleur mais aussi la joie, il embellit le cœur de tous ceux qu’il touche. Il montre aussi que même si on vit une routine, on peut toujours se renouveler et toujours être plus vivant. Je nous vois tous comme les rayons du soleil. Si nous sommes conscients uniquement de la fin du rayon, alors nous ne nous sentons pas reliés aux autres, nous avons oublié notre vraie nature, mais si nous devenons toujours plus conscients et que nous nous rapprochons de la partie centrale du soleil, alors nous touchons Dieu du cœur, ainsi que toute chose, tous les êtres, et c’est la foi qui naît. Nous prenons conscience d’une autre dimension et savons qu’il existe un amour plus pur, plus désintéressé, inconditionnel, que cela prendra du temps, mais qu’un assez grand nombre finira par l’incarner de manière à réaliser l’avènement du Paradis terrestre.

 

Vous considérez-vous comme un maître ?

Je ne me considère pas comme un maître au sens de tout maîtriser de moi-même. Je suis ceci dit bornée à vouloir atteindre ce palier pour ne plus être atteint ni par la peur ni par la colère (schéma défensif et de fuite), mais je ne saurais dire si ce palier pourrait donner à celui qui l’atteint l’étiquette de « maître ». Selon ma perception, le travail de maîtrise ne s’arrête jamais quel que soit notre degré de conscience.

Le plus important pour moi, c’est de considérer chacun − qu’il soit conscient ou non − ainsi que toute chose, comme la nature par exemple, les animaux, etc., comme un maître pour moi.

 

Quelles sont vos passions ?

Indépendante depuis quelques années, j’ai comme passions la fabrication d’orgonites, l’écriture et la peinture.

A part cela, j’adore m’occuper des plantes, contempler la nature (particulièrement l’eau), prier, méditer... et rire :-)

 

Pourquoi collaborer avec Elan Sarro sur ce site internet ?

Déjà, cela me fait plaisir d’apporter mes services et mon aide à un ami qui m’a lui-même aidé à réaliser mes erreurs.

J’aime l’idée de répandre cette philosophie qui peut donner à réfléchir, à s’ouvrir à quelque chose d’autre, à un sens différent, et de revenir simplement à l’essentiel : l’amour de soi.

D’autre part, j’ai un certain émerveillement et une certaine gratitude aussi pour tous les êtres qui prennent le chemin de l’épanouissement de leur âme, ou de leur libération intérieure, qu’ils soient artistes connus ou non n’a pas d’importance, car ce chemin ne se limite pas à être inspiré ou intuitif, à créer, à faire ce que l’on aime et n’est même pas le signe du bonheur au départ. Au contraire, un tel chemin nous bouscule intérieurement, nous « crucifie » et fait remonter nos ombres les plus difficiles à réaliser à la surface, il nous oblige à lâcher le contrôle, à trancher des liens et à dépasser nos limites. Nous avons plus de responsabilités, parce que nous sommes plus conscients. Ces chemins uniques qui n’ont pas été pris par d’autres et qui nous éloignent de la masse nous font tirer un trait sur une vie « dans la norme » ce qui peut être angoissant, et pour passer d’une dimension à l’autre, nous devons sacrifier ce qui est lourd, et tout « largage » fait souffrir sur le moment. C’est un chemin qui met à l’épreuve notre force, notre patience, notre persévérance, notre amour, notre désintéressement. C’est un beau chemin, mais difficile également, et je souhaite profondément soutenir et encourager l’éveil des consciences et ce que cela engendre comme bouleversements intérieurs et mises en lumière de ses ombres.

 

Peut-on vous contacter ?

Eh bien si vous avez l’élan de me contacter parce que vous vous intéressez à vous-même et que vous sentez que mon énergie peut vous aider à y voir plus clair, ou que vous avez simplement besoin d’un partage, vous pouvez me contacter via le formulaire de contact. Dans la joie de vous lire :-).

 

 

 

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Citation inspirante

C'est en faisant le bien que l'on détruit le mal, et non en luttant contre lui. C'est en cultivant l'amour que l'on détruit la haine, et non en l'affrontant. C'est en faisant croître la lumière que l'on triomphe de l'obscurité, et non en lui livrant combat.

Charif Barzouk,

philosophe berbère de tradition orale,

de la première moitié du 20e siècle.