La rectification, ou l'alignement sur la Volonté divine
Toute forme de vie dotée de conscience est animée par un principe vital dont la vocation est d’œuvrer constamment, sans jamais relâcher ses efforts et sans rien attendre en retour, à l’entretien des conditions optimales de santé et de croissance, dont cette forme de vie a besoin pour s’épanouir dans l’expression libre de sa nature.
Ce principe vital, que nous assimilons à l’âme vivante, possède son intelligence propre, qui est la véritable sagesse de savoir exactement quoi, quand et comment faire pour maintenir l’équilibre et l’harmonie. Cette énergie vitale, connue en tant que le Chi dans la tradition extrême orientale, est le pouvoir de guérison et de création le plus puissant qui existe dans la nature. Aucun être ne peut vivre ni même créer quoique ce soit d’harmonieux si cette énergie vitale ne circule pas à l’intérieur de lui. Lorsqu’elle est bloquée, le chaos s’installe, et avec lui apparaissent la maladie, la souffrance, la négativité, la malveillance, le malheur, l’apathie, le déséquilibre, la mort, sur tous les plans.
Dans toutes les traditions spirituelles, tout comme dans les médecines de l’antiquité (médecine chinoise et médecine d’Hippocrate, par exemple), les enseignements et les pratiques avaient pour but de favoriser la circulation fluide de l’énergie vitale. Les êtres inspirés avaient compris que tout ce qu’il convenait de faire était de ne pas nuire, de ne pas entraver le libre écoulement de cette énergie vitale, dans la mesure où c’est cette libre circulation qui apporte à l’individu tout ce dont il a besoin pour s’émanciper et faire l’expérience de l’harmonie. Ces maîtres de l’ancien temps avaient compris que la sagesse véritable est celle de l’âme, et que l’esprit doit humblement se mettre au service de cette puissance divine à l’œuvre dans la nature, en lui offrant le cadre et les conditions lui permettant de s’épanouir. Lorsqu’un individu se positionne dans cet esprit de bienveillance à l'égard du vivant, il s’aligne sur la Volonté divine, synonyme de Bien suprême. Servir ainsi le vivant en lui offrant tout ce dont il a besoin pour déployer sa force d’amour, est en effet le propre de l’esprit « saint » (Le Saint-Esprit de la tradition chrétienne), qui offre son amour inconditionnel au vivant afin qu’il puisse le refléter dans le monde par son rayonnement propre.
Cette disposition bienveillante de l'esprit est le sens du mot « spiritualité ».
La nuit noire de l'âme
Aujourd’hui, bien des techniques, des enseignements ou des pratiques soit disant « spirituels », vont à l’encontre de ce noble idéal : servir le vivant. Ils aboutissent à l’effet inverse puisqu’ils nuisent à l’énergie vitale, ce qui est une perversion du spirituel. Au lieu de permettre à l’âme de s’éveiller en lui offrant les conditions dont elle a besoin, on décrète mentalement qu’il doit être judicieux (à tort) d’accomplir certaines actions qui ont pour effet de détourner de l’essentiel et de faire obstacle à l’épanouissement de l’âme. En croyant se faire du bien, on se fait du mal, malgré toutes nos bonnes intentions. En croyant s’élever et croître spirituellement, on s’enfonce toujours plus dans la dualité ; notre âme est toujours prisonnière de l’ego qui nous dévie hors de la voie du juste milieu, celle sur laquelle l’ensemble des actions sont justes en cela qu’elles participent à cet éveil intérieur de l’âme, c’est-à-dire au déploiement libre de l’énergie vitale.
Malgré notre ouverture pour le domaine de la spiritualité, et tous les efforts accomplis pour régénérer notre âme et vivre le bonheur et l’épanouissement qui en sont la conséquence naturelle, nous continuons de souffrir, ou alors nous nous établissons dans l’illusion d’une libération de la souffrance en l’anesthésiant par diverses stratégies et fausses croyances desquelles on devient dépendant. Dans un cas comme dans l’autre, c’est encore et toujours la « nuit noire de l’âme » qui est vécue, mais l’ego (auquel on s’identifie) préfère se bercer d’illusion en s’identifiant à ces fausses croyances et à toutes les stratégies d’évitement qui maintiennent en place les voiles symbolisant toutes les nuisances qui briment l’énergie vitale (c’est-à-dire l’âme), car il sait pertinemment que sa mise en lumière l’exposerait à des « remous » parfois extrêmement désagréables. Comme nous aimons à le rappeler en paraphrasant Carl Gustav Jung, ce n’est pas en regardant la lumière que l’on s’éveille, mais en acceptant de révéler nos ombres intérieures, mais cette œuvre d’illumination intérieure est tellement désagréable, que l’on préfère y renoncer en cédant aux tentations de notre ego.
L'importance de la respiration pour la guérison de l'âme
Comme nous l’avons dit, le propre de l’énergie vitale est d’œuvrer continuellement pour la régénération. Pour qu’elle puisse réaliser son œuvre de transmutation, c’est-à-dire de libération de l’énergie bloquée, elle doit pouvoir compter sur la force agissante de l’esprit, qui lui offre les conditions optimales pour agir. Sur le plan subtil, cette force agissante de l’esprit est le souffle vital (prâna) de la respiration. Lorsque la respiration est fluide et profonde, le corps est pénétré par cette essence subtile, et par l’oxygène sur le plan physique[1]. Cette essence absorbée à chaque inspiration offre le rythme dont l’énergie vitale a besoin pour se déployer à partir du corps. Conformément à sa nature, l’énergie vitale ira là où il existe des blocages (des blessures, tant physiques que psychiques) afin de les remettre en mouvement (les guérir), de la même manière que des eaux vives viendraient pousser des eaux stagnantes. C’est cette remise en mouvement, cette guérison, qui est proprement la transmutation alchimique de l’ombre (énergie bloquée) en lumière (énergie en mouvement). Cette transmutation peut être assimilée à une seconde naissance pour cette part de soi-même qui était maintenue prisonnière, bloquée. Privée de souffle, elle était comme « morte », mais lorsqu’elle retrouve son élan perdu, elle revient à la vie.
Cette renaissance ne se fait pas sans douleur, et c’est bien là le cœur du problème. L’ego redoute cette transmutation, car il sait qu’il va devoir revivre la souffrance associée à l’énergie bloquée au moment de sa libération. Tant que celle-ci demeurait dans l’ombre, elle était étouffée, anesthésiée, occultée, voilée, et elle n’était pas éprouvée. Mais au moment où la lumière la dévoile, elle se ressent à nouveau. L’acceptation de la souffrance qui est le passage obligé vers la guérison, est une véritable « descente aux enfers », au sens initiatique de l’expression. L’esprit accepte de renoncer aux tentations de l’ego qui voudrait empêcher ce processus alchimique pour éteindre le feu de la souffrance. Ce renoncement est un sacrifice, au sens initiatique du terme également, qui vient du latin sacrum facere, et signifie « faire une chose sacrée ». La désacralisation est constituée, à l’inverse, par toute action qui empêche ce processus alchimique.
L’expression alchimique qui exprime cette action de service en faveur de l’énergie vitale est la « rectification ». Rectifier, c’est corriger, redresser, remettre à l’endroit ce qui a été dévié par l’ego. Rectifier, c’est se rétablir dans l’axe vertical et causal, celui de la Lumière de l’esprit, tant au niveau de l’état de conscience (on dira qu’il s’agit de « se recentrer[2] » sur l'essentiel) que des actions qui en sont le prolongement, en renonçant aux stratégies de déportation de l’ego. Au fond de nous, nous savons ce qui est juste et bon pour notre âme. Cette sagesse est innée, elle s’appelle le « bon sens[3] ». La Lumière de l’esprit accepte la souffrance en se concentrant sur elle et en prenant toutes les mesures nécessaire pour que l’énergie vitale puisse poursuivre la transmutation jusqu’à son aboutissement, qui coïncide avec la disparition de la souffrance. En refusant la souffrance dès qu’elle se manifeste, l’ego interrompt l’œuvre alchimique. Son but est de dévier l’attention, et donc l’énergie vitale, puisque celle-ci va là où l’attention se projette.
Les stratégies de l'ego pour interrompre la transmutation
Face à la douleur et au malaise produit par la transmutation, qui se produit dès que l’énergie vitale est en quantité suffisante pour se diriger vers les blessures, l’ego déclenche le réflexe de crispation musculaire, qui manifeste le « refus » d’éprouver, de ressentir la souffrance. C’est un réflexe de répulsion, qui a pour effet de rendre la respiration superficielle. La respiration devenant moins profonde, le corps doit compenser, soit par l’hyperventilation, soit par l’expansion de la cage thoracique au niveau des clavicules. En plus de produire un effort supplémentaire qui dépense de l’énergie, cette respiration superficielle diminue l’apport d’oxygène (et donc de prâna), ce qui provoque des conséquences fâcheuses sur tous les plans. Ce manque a également pour conséquence d’activer la branche sympathique du système nerveux, qui est celle de l’accélération (combat ou fuite). Le but de ce réflexe de contraction est de priver l’énergie vitale du souffle vital dont elle a besoin pour réaliser la transmutation. Celle-ci étant interrompue, la douleur et le malaise diminuent, apportant un apaisement temporaire. Cet apaisement de surface créera parfois même un sentiment euphorisant, dont l’individu deviendra dépendant à chaque fois que la souffrance se fera à nouveau sentir, soit à chaque fois que l’énergie vitale sera disponible en quantité suffisante pour entamer à nouveau la transmutation.
En plus de ce réflexe de contraction, nous avons pu observer deux stratégies supplémentaires auxquelles l’ego a recours pour nuire à l’énergie vitale, dans le but d’anesthésier davantage encore la souffrance. Premièrement, il peut dévier l’attention de l’esprit hors du vivant en cherchant la stimulation sensorielle, soit en s’identifiant à certains schémas de pensée automatiques, soit en recherchant la stimulation sensorielle directement dans le monde extérieur par certaines actions. Dans un cas comme dans l’autre[4], l’individu se déporte en périphérie du vivant, là où l’attention devrait pourtant se maintenir pour opérer la rectification indispensable au processus de transmutation. En se laissant ainsi tenter par des sources de stimulations extérieures, les nerfs sensoriels sont stimulés, excités, ce qui stimule davantage encore la branche sympathique du système nerveux, rendant la respiration encore plus superficielle et rapide. Dans le pire des cas, le stress généré peut produire de l’apnée. Deuxièmement, l’ego crée une tentation à ingérer certaines substances comportant plus ou moins d’ingrédients difficiles à digérer, nécessitant beaucoup d’énergie vitale, qui sera donc déviée sur elles pour éviter l’intoxication de l’organisme. Etant ainsi déviée, l’énergie vitale ne pourra plus transmuter les blessures plus profondes, ce qui évitera là aussi d’en ressentir la souffrance.
L’ego, en tant que principe de la division, est l’adversaire, le tentateur, celui qui divise pour maintenir son emprise, celui qui s’oppose au vivant et à son éveil. L’ego refuse, s’interpose, dévie l’attention de manière à créer un obstacle à l’énergie vitale. Qu’il s’agisse des nuisances physiques ou mentales, tout cela est l’œuvre de l’ego qui veut éviter la souffrance de la mise à nu, qui est nécessaire pour que la guérison puisse avoir lieu. Cette tentation à dévier de la voie du juste milieu, qui est celle de l’action juste (rectification), est symbolisée par le passage de la Bible où Satan essaie de convaincre Jésus de ne pas suivre sa propre guidance, cherchant à le pervertir par divers stratagèmes sophistiqués. Lorsque l’ego-diabolos parvient à pervertir l’esprit, il lui fait « manquer la cible », c’est-à-dire commettre le péché. Le péché est en effet l’action (ou l’attitude) qui empêche l’épanouissement de l’âme, et autrement dit, qui empêche la Lumière de l’esprit de se refléter au travers de l’âme. C’est ainsi que l’ego s’interpose et sépare l’esprit de l’âme, condamnant celle-ci à errer dans l’ombre. La cible que l’on manque lorsqu’on est sous l’emprise des mécanismes d’évitement de l’ego n’est autre que l’âme vivante. Manquer la cible, c’est dévier de la voie du juste milieu. Il s’agit de la chute décrite dans la Bible. Nous comprenons alors bien que le mouvement qui réaligne l’esprit sur la voie du juste milieu est cette rectification alchimique. C'est un « retour »[5] qui marque le chemin inverse à celui de la chute.
La rectification, ou l'art d'atteindre la cible
C’est en effet un effort que de renoncer aux tentations auxquelles il est si facile de céder. Cette rectification qui consiste à « corriger le tir » pour atteindre la cible, qui est le vivant, est d’autant plus difficile à réaliser que les tentations peuvent être extrêmement fortes et très nombreuses. Cette période apocalyptique que nous traversons est celle du règne de la Bête, qui est d’autant plus présente et redoutable que sa défaite est proche. La grande prostituée, Babylone, est le lieu de toutes les tentations. Le système est le reflet extérieur de l’ego collectif, une hydre monstrueuse aux innombrables tentacules qui nous bombarde de stimulations hypnotiques qui nous anesthésient et dont nous devenons dépendants, nous éloignant toujours davantage de notre centre. L’âme étant le reflet de l’esprit, il est normal que si nous dévions notre attention (la Lumière de l’esprit) vers l’extérieur, en dehors de la cible, l’énergie vitale soit également détournée de l’endroit où elle devrait normalement être dirigée pour produire la transmutation qui permet l’épanouissement de l’être. Si le « système » actuel et la tendance à l’hyperstimulation qui le caractérise est diabolique dans la mesure où il coupe l’être de son âme, le privant ainsi de toute possibilité de se réaliser, il n’est toutefois pas responsable de cet état. Nous ne sommes pas des victimes impuissantes, car c’est nous qui détenons la capacité de choisir entre la voie de l’esclavage et celle de la libération de nos chaînes. Ces chaînes sont intérieures, et le système n’a que le pouvoir qu’on veut bien lui donner. Se victimiser en accusant le système est la marque de l’ego, qui maintient là aussi l’attention hors du vivant, empêchant toute possibilité de régénération. Quelle que soit la stratégie utilisée, du moment où elle maintient l’attention hors de soi, elle relève de l’ego, et nous maintient en superficie de soi-même.
Lorsque nous faisons l’effort de renoncer à ce mécanisme de déportation en périphérie de soi-même, nous nous libérons non seulement de notre ego, mais également de l’emprise du système, du monde extérieur. C’est notre pouvoir, et également notre responsabilité en tant qu’être humain doté de l’étincelle de vie divine. Nous acceptons la soumission à la Volonté divine, plutôt que la soumission à la dictature de l’ego-diabolos, qui se manifeste tant à l’intérieur (schémas de fonctionnement) qu’à l’extérieur (structures et sources de stimulation du système). En somme, l’ego n’a que le pouvoir qu’on lui octroie sur soi-même. Cette soumission à la Volonté divine est la rectification qui nous ramène au centre, dans l’invariable milieu, au cœur du vivant. En acceptant de traverser la phase de sevrage nécessairement désagréable que ce retour vers soi implique, nous permettons à l’énergie vitale de réaliser son œuvre de purification alchimique (transmutation), dont dépend notre épanouissement.
Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons entrer dans l’œuvre au blanc alchimique qui succède à l’œuvre au noir, celle dans laquelle nous errions dans le parcours labyrinthique d’un mode d’existence superficiel et désacralisé. Alors, au fur et à mesure que se produit cette illumination intérieure, nous grandissons en conscience. L’écoulement toujours plus fluide de l’énergie vitale produit l’épanouissement[6] de nos centres psychiques (chakras), ce qui nous permet de faire l’expérience de nos possibilités de création. Cela nous fournit l’énergie vitale dont nous avons besoin pour passer à l’action et donner le meilleur de nous-mêmes. En exprimant ainsi la force de notre âme, nous pouvons réformer les structures de l’ancien monde et bâtir sur elles les fondations de la Nouvelle Terre.
Tel est le travail qui est demandé aux âmes nobles qui aspirent à servir le Plan divin en en devenant le prolongement par leurs actions librement assumées.
[1] Sur le plan physique, l’oxygène pénètre la cellule où elle se combine au carbone, et cette union produit l’énergie biologique. Ceci est un symbole de ce qui se passe sur le plan subtil, où le prâna (l’essence) s’unit à la materia prima (la substance) pour produire le chi. C’est une analogie entre le bas (le plan physique) et le haut (le plan subtil).
[2] Se recentrer sur quoi ? Sur l’essentiel… celui-ci étant le Bien suprême de l’esprit, sur lequel on s’aligne lorsque l’on procède à la rectification alchimique.
[3] Il s’agit en somme de toutes les actions qui aident à entretenir le flux de l’énergie vitale par une fluidification de la respiration, donc par une relance de la branche parasympathique du système nerveux. Le but de la rectification est d’aider le corps à guérir, à éliminer, en ménageant un espace propice à cela (dormir, méditer, exercice physique léger et méditatif, boire de l’eau, manger sain et équilibré, faire des activités harmonieuses, massages, partages vrais avec autrui, etc.).
[4] Les recherches effectuées en neuroscience le démontrent : une situation imaginée mentalement ou vécue réellement stimule la même zone du cerveau. Pour le système nerveux, il n’y a donc aucune différence entre des stimuli provenant de la réalité extérieure et ceux produits par les pensées, bien qu’une autre partie de notre cerveau sache faire la différence entre la pensée et la réalité extérieure.
[5] En ce sens, la rectification alchimique est une véritable conversion, puisque cette dernière exprime l'idée d'un retour sur le droit chemin, ou, ce qui revient au même, d'un mouvement inverse à celui de la chute. Il s'agit du passage qui marque la transition de l’œuvre au noir (l’errance, la chute, la perdition, la dispersion) à l’œuvre au blanc (l'illumination, la régénération, la purification, la concentration). Se convertir ne signifie donc pas l'adhésion à un ensemble de préceptes dogmatiques d'une religion ou d'une autre, mais se placer dans ce positionnement intérieur qui nous aligne sur la Volonté divine, quelle que soit notre confession, puisque le fondement de toutes les religions est commun : l'éveil de l'âme, puis sa réintégration dans l'Absolu ou, en d'autres termes, la réalisation horizontale (le salut), puis la Réalisation verticale (la Délivrance). Convertir exprime donc l'idée d'un changement intérieur, et non pas l'action de convaincre autrui de se tourner vers une religion plutôt qu'une autre. La démarche qui consiste à vouloir convaincre une personne d'abandonner sa religion pour une autre, en lui faisant croire que sa religion est mauvaise et qu'il n'y en a qu'une seule qui soit valable, est une perversion pure et simple, à l'origine de la plupart des conflits qui séparent et divisent les hommes depuis la nuit des temps. Il ne faut pas confondre les doctrines sacrées des grandes religions avec les erreurs interprétation et d'application de leurs préceptes, qui sont l'oeuvre de l'homme. Chaque religion peut mener à Dieu, et il n'en existe donc pas une meilleure qu'une autre en terme absolu. S'il en exste une meilleure, c'est celle qui l'est relativement à notre sensibilité.
[6] Cet épanouissement est semblable à l’éclosion d’une fleur. Ce n’est pas sans raison que les chakras sont symbolisés par la fleur de lotus. Tout comme une fleur s’épanouit grâce à la sève qui s’écoule en elle, les chakras s’ouvrent au passage de l’énergie vitale...
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