La posture de la porte des Hommes (avec vidéos)
La posture de la porte des Hommes manifeste la volonté supérieure de l'être humain résolument engagé sur la voie alchimique dite de l’œuvre au blanc, celle de la régénération de son individualité. Grâce à cette posture et à l'état de conscience qui lui est associé, l'être humain s'ouvre à la Lumière divine, et en particulier à sa manifestation dans le domaine subtil (psychique) qui est le « souffle vital » (prâna), de sorte à ce que cette puissante essence puisse agir par la remise en mouvement des énergies bloquées dans son corps.
Une mauvaise posture reflète ces blocages d'énergie vitale par des déséquilibres divers, tels que les encrassements du terrain, les douleurs ou les crispations musculaires. En apportant davantage de souffle vital par la fluidification que permet le placement dans cette posture idéale, les énergies bloquées sont stimulées, ravivées, à l'image d'une braise qui s'illumine lorsqu'elle est attisée par de l'air. Si cette mise en lumière n'est pas forcément agréable puisqu'elle lève le voile sur des « ombres » qui étaient jusque-là étouffées tant bien que mal, c'est le passage obligé pour leur redonner leur mouvement, et ainsi les transmuter en lumière.
Se placer dans cette posture au quotidien, le plus souvent possible, demande de grands efforts de volonté et de vigilance, car nous avons tôt fait de nous laisser conditionner par nos mécanismes de fonctionnement habituels, qui se traduisent par une posture inadaptée à notre équilibre intérieur. Cette posture, qui était spontanément la nôtre lorsque nous étions de petits enfants, doit être entraînée, encore et encore, afin qu'elle redevienne automatique. Il s'agit d'un entraînement à la maîtrise de soi, à la reprise du pouvoir sur nos identifications inconscientes qui nous coupent de notre véritable nature.
RÉSUMÉ DE LA POSTURE :
La posture peut être adoptée en étant debout ou assis, donc avec le buste en position verticale, que l'on soit statique (voir première vidéo ci-dessous) ou en mouvement (voir seconde vidéo ci-dessous). La colonne vertébrale doit être étirée, comme si un fil invisible fixé au sommet de notre crâne nous tirait vers le ciel. Pour éviter que notre dos ne soit trop cambré au niveau des vertèbres lombaires, basculons le bassin VERS L'ARRIÈRE (rétroversion). La tête doit être bien droite, avec le menton légèrement rentré en direction des clavicules.
Dans cette position, faisons en sorte d'ouvrir notre thorax, de manière à offrir de l'espace à nos poumons, comme si nous cherchions à bomber le torse, mais sans forcer. Puis, détendons intégralement tous les muscles qui n'ont pas besoin d'être contractés pour le maintien de la posture, en particulier ceux du visage, des épaules et DU VENTRE ! Puis, autant que possible, ressentons attentivement les mouvements de la respiration au niveau du ventre, en prenant appui sur les sensations qu'elle nous procure dans cette zone. Si d'autres sensations attirent notre attention ailleurs dans le corps, accordons-leur notre attention aussi longtemps qu'elles se manifestent, mais sans jamais chercher à les orienter ou à les faire disparaître. Nous sommes les spectateurs détachés du scénario qui se joue dans notre réalité intérieure. Juste observer, ressentir, dans l'accueil de « ce qui est ».
En accompagnant ainsi, par notre présence aimante, les ombres qui chercheront à se révéler, nous en favorisons la libération (transmutation).
Questions-Réponses
1) Pourrait-on dire que c’est une méditation debout ?
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